L’allergie au pollen

8 Juil, 2021 | admin | No Comments

L’allergie au pollen

De janvier à octobre, différents pollens envahissent l’air et gâchent l’existence des millions de personnes, atteintes de ce l’on appelle la rhinite allergique pollinique.

Pollinose

Dans le cas de la pollinose, l’élément perturbateur est le pollen, une poussière extrêmement fine qui est livrée en quantité considérable dans l’atmosphère pour permettre la fécondation de la fleur. Ces pollens contiennent de nombreuses protéines allergisantes. Néanmoins, tous les pollens ne sont pas allergisants. Il faut qu’ils soient de petites tailles et de forme particulière pour s’introduire dans les voies respiratoires humaines et pour déclencher l’allergie. Le pollen du pin, par exemple, lourd et de taille importante est peu allergisant. Le climat est aussi un facteur déterminant pour provoquer l’allergie. La chaleur et l’humidité augmentent la production de pollens. À l’inverse, le froid, la sécheresse ou les pluies importantes diminuent la production. C’est le vent qui permet la dissémination des grains de pollen.

Les symptômes

L’allergie aux pollens ou pollinose se manifeste tous les ans par un rhume avec démangeaison du nez, éternuement à répétition, nez qui coule ou bouché. On parle alors de rhinite allergique saisonnière. À cela s’ajoutent souvent des symptômes au niveau des yeux du type larmoiement et œil rouge. On parle alors de rhino conjonctivite saisonnière.
De plus, un patient sur deux, atteint de rhino conjonctivite saisonnière, présente des manifestations respiratoires asthmatiques associées comme sensation d’étouffement, respiration sifflante et toux incessantes. Le risque d’aggravation de la rhinite en asthme a été constaté chez cinquante pour cent des cas d’allergies aux pollens.
Des cas d’urticaires sont également observés chez les enfants allergiques. Dans certains cas, les patients peuvent présenter des démangeaisons de la bouche en mangeant certains fruits ou légumes crus. Il s’agit alors d’une allergie croisée entre un aliment et les pollens. Les personnes souffrant d’une allergie au pollen, notamment les enfants, sont en général très fatiguées.

Confirmer le diagnostic

Lorsqu’un patient présente les signes évoqués précédemment, il est souhaitable qu’il se fasse confirmer ce diagnostic, en consultant un allergologue qui effectuera, à l’issue d’un entretien clinique, des tests cutanés et biologiques. Ces tests sont indolores et rapides, permettant d’identifier en une vingtaine de minutes seulement, les allergènes responsables des symptômes. Une prise de sang pourra alors confirmer les résultats du test.

En venir à bout

Avant d’entamer un quelconque traitement, vous devez être absolument certain d’avoir identifié l’allergène, car les solutions ne s’improvisent pas. Contrairement à d’autres allergènes, il est très difficile, à moins de porter un masque en permanence, d’éviter les pollens. Par ailleurs, quelques précautions peuvent être facilement observées. Évitez de tondre la pelouse, camper ou se promener à la campagne lorsque le taux des pollens est important, porter des lunettes de soleil et se laver les cheveux le soir sont des habitudes à prendre.

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