Pollinose

Dans le cas de la pollinose, l’élément perturbateur est le pollen, une poussière extrêmement fine qui est livrée en quantité considérable dans l’atmosphère pour permettre la fécondation de la fleur. Ces pollens contiennent de nombreuses protéines allergisantes. Néanmoins, tous les pollens ne sont pas allergisants. Il faut qu’ils soient de petites tailles et de forme particulière pour s’introduire dans les voies respiratoires humaines et pour déclencher l’allergie. Le pollen du pin, par exemple, lourd et de taille importante est peu allergisant. Le climat est aussi un facteur déterminant pour provoquer l’allergie. La chaleur et l’humidité augmentent la production de pollens. À l’inverse, le froid, la sécheresse ou les pluies importantes diminuent la production. C’est le vent qui permet la dissémination des grains de pollen.

Les symptômes

L’allergie aux pollens ou pollinose se manifeste tous les ans par un rhume avec démangeaison du nez, éternuement à répétition, nez qui coule ou bouché. On parle alors de rhinite allergique saisonnière. À cela s’ajoutent souvent des symptômes au niveau des yeux du type larmoiement et œil rouge. On parle alors de rhino conjonctivite saisonnière.
De plus, un patient sur deux, atteint de rhino conjonctivite saisonnière, présente des manifestations respiratoires asthmatiques associées comme sensation d’étouffement, respiration sifflante et toux incessantes. Le risque d’aggravation de la rhinite en asthme a été constaté chez cinquante pour cent des cas d’allergies aux pollens.
Des cas d’urticaires sont également observés chez les enfants allergiques. Dans certains cas, les patients peuvent présenter des démangeaisons de la bouche en mangeant certains fruits ou légumes crus. Il s’agit alors d’une allergie croisée entre un aliment et les pollens. Les personnes souffrant d’une allergie au pollen, notamment les enfants, sont en général très fatiguées.

Confirmer le diagnostic

Lorsqu’un patient présente les signes évoqués précédemment, il est souhaitable qu’il se fasse confirmer ce diagnostic, en consultant un allergologue qui effectuera, à l’issue d’un entretien clinique, des tests cutanés et biologiques. Ces tests sont indolores et rapides, permettant d’identifier en une vingtaine de minutes seulement, les allergènes responsables des symptômes. Une prise de sang pourra alors confirmer les résultats du test.

En venir à bout

Avant d’entamer un quelconque traitement, vous devez être absolument certain d’avoir identifié l’allergène, car les solutions ne s’improvisent pas. Contrairement à d’autres allergènes, il est très difficile, à moins de porter un masque en permanence, d’éviter les pollens. Par ailleurs, quelques précautions peuvent être facilement observées. Évitez de tondre la pelouse, camper ou se promener à la campagne lorsque le taux des pollens est important, porter des lunettes de soleil et se laver les cheveux le soir sont des habitudes à prendre.

De nombreuses façons pour booster votre immunité

En automne, il est très facile d’attraper le rhume, par exemple en touchant juste une surface contaminée par exemple et en vous frottant l’oeil, le nez ou la bouche ensuite. Donc, comme vous ne savez pas si telle ou telle surface est contaminée, ayez l’habitude de vous laver les mains très souvent. Pour que votre système immunitaire soit plus fort, prenez également l’habitude de dormir plus tôt et suffisamment. Faites en sorte d’avoir des nuits de 7 à 8 h et cherchez des moyens d’avoir un sommeil profond et récupérateur. Pour bien dormir, éliminez toute tension et diminuez votre stress, par exemple en plongeant dans un bain chaud avant de vous coucher.

Faites des exercices physiques

Pour renforcer votre système immunitaire, continuez à pratiquer régulièrement des exercices physiques, voire du sport si c’est ce que vous préférez. Non seulement cela vous aidera à rester en bonne santé, mais vous maintiendrez votre poids de santé et vous allez déstresser. Pour information, 5 petites minutes d’exercices sont déjà bénéfiques ! Au bout de ces poignées de minutes, vous ressentirez déjà les effets euphorisantes de vos efforts physiques. Bien sûr, si vous pouvez en faire chaque jour, ce serait l’idéal ou bien 30 minutes trois fois par semaine. Votre système immunitaire vous remerciera.

Ce qu’est le Doliprane

Le Doliprane est un médicament dont la substance active est le paracétamol. C’est à la fois un antalgique, c’est-à-dire qu’il calme les douleurs, et un antipyrétique, autrement dit, il fait baisser la fièvre. Peut-être que vous vous en êtes souvent servi lorsque vous étiez fiévreux, en cas de règles douloureuses ou de maux de tête. Dans certains cas, un médecin peut aussi prescrire le Doliprane pour gérer les douleurs dues à l’arthrose. Selon que c’est un comprimé ou un suppositoire, ce médicament agit au bout d’une demi-heure ou d’une heure environ. Habituellement, la dose quotidienne est de 60 mg/kg, en 4 ou 6 prises, c’est-à-dire toutes les 4 ou 6 heures.

Les dangers possibles du Doliprane

Le plus grave danger que vous avez à redouter du Doliprane, c’est en cas de surdosage. C’est le paracétamol qu’il contient qui risque d’endommager votre foie et les dégâts peuvent être irréparables. Lorsqu’on parle de surdosage, il est question de trop de prises par jour, d’un dosage non adapté, d’une dose trop importante par prise ou d’un délai trop court entre les prises. Sachez que c’est la mauvaise utilisation du paracétamol la première cause de greffe hépatique dans notre pays. Etant donné que ces dangers sont réels, l’Agence nationale du médicament a pris la décision qu’il ne sera plus possible d’avoir un libre accès au Doliprane ni à d’autres médicaments à base de paracétamol.

La vigilance est de mise pour l’automédication

Il est possible de s’automédiquer, c’est vrai. Mais il y a des limites à ne pas franchir. Et l’automédication doit être réservée à des maladies bénignes, qui ne portent pas à conséquence. A partir du moment où les remèdes que l’on prend pour se soigner tout seul ne marche pas, il faut consulter le plus rapidement possible. Il ne faut pas jouer avec la santé, et donc avec la vie. De plus, le fait qu’il y a tellement de médicaments en vente libre ne veut pas dire que tous ces remèdes sont bons, utiles et efficaces. Beaucoup d’entre eux sont dangereux ou tout simplement inutiles.

Comment se soigner seul en cas de brûlure d’estomac ?

Les brûlures d’estomac surviennent souvent suite à un excès alimentaire. Elles peuvent aussi être provoquées par de la nourriture trop épicée ou encore à un excès de boissons alcoolisées. Mais elles peuvent être dues également à un abus de médicaments, tels que des anti-inflammatoires et certains antibiotiques. Alors, est-il possible de se soigner tout seul avec de telles douleurs ? On peut prendre un pansement de l’estomac après les repas et aussi au moment où les crises arrivent. Par exemple du Maalox ou du Gelox. Ce sont des produits alcalins qui tapissent l’estomac et agissent en diminuant l’acidité et l’inconfort.

Se soigner seul en cas de diarrhée

La diarrhée, c’est de la selle trop molle ou trop liquide et surtout, très abondante. Comment se soigner seul dans cette situation ? La solution réside dans la réhydratation. Il faut donc boire des bouillons, beaucoup d’eau, du Pepsi ou du Coca, et éviter fruits et légumes momentanément. En cas de gêne, il est conseillé de prendre un ralentisseur de transit. Mais si les diarrhées s’accompagnent d’une forte fièvre ou de la présence de sang dans les selles, la seule solution qui s’impose, c’est de consulter un médecin le plus vite possible.

Si la diarrhée touche un enfant

En fait, il ne s’agit pas à proprement parler d’automédication ici, étant donné que c’est une personne à part le malade qui va prendre soin de l’enfant. Seulement, il ne s’agit pas d’un médecin qualifié, aussi, on peut le catégoriser dans l’automédication. Les premiers réflexes, c’est de supprimer les jus d’orange, le lait et la supplémentation en fer. Ce qu’il faut faire, c’est de remplacer tous ses biberons par une préparation à base de carottes homogénéisées du commerce, plus expéditif que l’habituelle soupe de carottes. Soigner seul un enfant s’avère quand même délicat.

Les analyses sanguines

Aussi connu sous l’appellation d’hématologie, ce type d’analyse s’effectue à partir du sang. Concrètement, les cellules sanguines sont analysées en laboratoire. Il est de ce fait prescrit en vue de déterminer le groupe sanguin du patient, le niveau de coagulation et la qualité des cellules du sang. La plupart des maladies infectieuses comme le paludisme ou le VIH peuvent être détectées à partir d’une analyse sanguine.

La bactériologie

Lorsqu’une personne souffre d’une infection inconnue, le médecin prescrit rapidement une analyse bactériologique. Cette dernière consiste à identifier l’agent pathogène à l’origine de ladite infection. Des prélèvements du sang ou de la salive sont dans ce cas réalisés. La mise en culture et l’analyse de la bactérie sont effectuées en laboratoire et seul le médecin peut faire le constat et l’interprétation des résultats.

La sérologie

Il s’agit de l’analyse de sérums qui, en principe, sont retirés à partir de sang. La sérologie est nécessaire pour définir si un sérum convenablement extrait est capable de traiter une quelconque maladie en évaluant les anticorps qu’il présente. Il existe notamment trois sortes de sérologie à savoir, la sérologie bactérienne, la sérologie virale et la sérologie parasitaire.

La biochimie

Dans le cadre de la biochimie, les liquides biologiques du malade sont analysés dans le but de déterminer leur composition. Cette analyse se révèle particulièrement utile pour connaître si une quelconque pathologie peut impacter sur leur composition et provoquer des complications. Les liquides corporels à analyser varient en fonction de la maladie dans ce cas. La biochimie sert à analyser les effets du cholestérol, du diabète, de l’albumine, de l’alcool, des changements hormonaux ou encore des tumeurs sur l’organisme.

Quelques cas où le recours au laryngoscope devient inévitable

Avant d’aller plus loin, ce serait préférable de rappeler le fonctionnement d’un laryngoscope. Cet instrument s’insère dans la gorge du patient. Ce dernier se met la tête en arrière pour en faciliter le passage. Le moindre mouvement peut occasionner de la douleur et endommager ses cordes vocales. Par ailleurs, le praticien a besoin d’une concentration maximale lors de l’intubation. Ce mal est souvent nécessaire pour dégager les voies respiratoires chez les malades en détresse. Le médecin urgentiste pratique la laryngoscopie pour insérer une sonde endotrachéale. Cet appareil est à son tour relié à un respirateur à oxygène. L’intubation trachéale est également un geste d’anesthésie et de réanimation. Elle s’utilise couramment en bloc opératoire ou lors d’un secours. Pour ceux qui n’y voient pas encore plus clair, le laryngoscope est un tube d’auscultation muni d’une caméra. Le médecin peut observer ce qui se passe dans la gorge de son client grâce à cet appareil.

Plusieurs appareils sont disponibles et ont leurs utilisations respectives

Le laryngoscope est essentiellement destiné à des fins d’auscultation médicale. L’appareil est souvent composé de deux éléments. Le premier est recourbé et se destine pour les adultes. La version droite convient davantage pour les enfants. Elle dégage efficacement la langue du jeune malade. Cet équipement pédiatrique est conçu pour une approche souple et sans danger. La taille s’adapte à celle du larynx d’un nourrisson. Par ailleurs, différentes dimensions sont disponibles sur le marché. Quoi qu’il en soit, tous les patients ne peuvent pas être intubés. Le médecin reconnaît facilement les personnes qui rencontrent une certaine difficulté à ouvrir la bouche. Dans certaines situations, il serait préférable de procéder autrement. Il faudra notamment recourir à un système de ventilation beaucoup moins intrusif.