Faites appel à un ostéopathe ou un kinésithérapeute

Une fois que le diagnostic de la névralgie cervico-brachiale est établi, prenez rendez-vous chez un ostéopathe ou un kinésithérapeute qui va travailler sur vos muscles dans le but de les détendre. Vous aurez droit à des séances visant au relâchement cervical et à la mobilité articulaire. Pour soulager la douleur, la pratique de tractions cervicales donnent de bons résultats. Afin de mieux gérer les restrictions articulaires et la douleur, la thérapie manuelle reste aussi une technique qui marche toujours. Puis, il y a les techniques cranio-sacrées qui sont surtout fréquentes en ostéopathie. En suivant scrupuleusement les conseils de votre thérapeute, vous ressentirez très vite une amélioration de votre état général.

Marchez !

La marche est une autre solution qui a fait ses preuves pour soulager la névralgie cervico-brachiale. Certes, vous avez besoin de repos mais vous devez aussi continuer certaines activités physiques pour une meilleure mobilité. Pourquoi ne pas faire de la marche active, et ce, plusieurs fois par jour ? Au début, marchez une dizaine de minutes 3 fois par jour. Au fil du temps, augmentez la durée de la marche jusqu’à en faire 1h par jour. Si vous le préférez, faites du vélo elliptique ou du vélo d’appartement, c’est tout aussi bon pour stimuler la circulation sanguine, ce qui va oxygéner les tissus et donc, soulager la névralgie cervico-brachiale.

La vigilance est de mise pour l’automédication

Il est possible de s’automédiquer, c’est vrai. Mais il y a des limites à ne pas franchir. Et l’automédication doit être réservée à des maladies bénignes, qui ne portent pas à conséquence. A partir du moment où les remèdes que l’on prend pour se soigner tout seul ne marche pas, il faut consulter le plus rapidement possible. Il ne faut pas jouer avec la santé, et donc avec la vie. De plus, le fait qu’il y a tellement de médicaments en vente libre ne veut pas dire que tous ces remèdes sont bons, utiles et efficaces. Beaucoup d’entre eux sont dangereux ou tout simplement inutiles.

Comment se soigner seul en cas de brûlure d’estomac ?

Les brûlures d’estomac surviennent souvent suite à un excès alimentaire. Elles peuvent aussi être provoquées par de la nourriture trop épicée ou encore à un excès de boissons alcoolisées. Mais elles peuvent être dues également à un abus de médicaments, tels que des anti-inflammatoires et certains antibiotiques. Alors, est-il possible de se soigner tout seul avec de telles douleurs ? On peut prendre un pansement de l’estomac après les repas et aussi au moment où les crises arrivent. Par exemple du Maalox ou du Gelox. Ce sont des produits alcalins qui tapissent l’estomac et agissent en diminuant l’acidité et l’inconfort.

Se soigner seul en cas de diarrhée

La diarrhée, c’est de la selle trop molle ou trop liquide et surtout, très abondante. Comment se soigner seul dans cette situation ? La solution réside dans la réhydratation. Il faut donc boire des bouillons, beaucoup d’eau, du Pepsi ou du Coca, et éviter fruits et légumes momentanément. En cas de gêne, il est conseillé de prendre un ralentisseur de transit. Mais si les diarrhées s’accompagnent d’une forte fièvre ou de la présence de sang dans les selles, la seule solution qui s’impose, c’est de consulter un médecin le plus vite possible.

Si la diarrhée touche un enfant

En fait, il ne s’agit pas à proprement parler d’automédication ici, étant donné que c’est une personne à part le malade qui va prendre soin de l’enfant. Seulement, il ne s’agit pas d’un médecin qualifié, aussi, on peut le catégoriser dans l’automédication. Les premiers réflexes, c’est de supprimer les jus d’orange, le lait et la supplémentation en fer. Ce qu’il faut faire, c’est de remplacer tous ses biberons par une préparation à base de carottes homogénéisées du commerce, plus expéditif que l’habituelle soupe de carottes. Soigner seul un enfant s’avère quand même délicat.

Comprendre l’hypertension artérielle

L’hypertension artérielle ou HTA est une pathologie qui touche la majorité des personnes âgées. On parle aussi de haute pression sanguine qui peut survenir dans différentes situation notamment un effort physique excessif ou le stress. Chez certains individus, la tension artérielle est élevée en permanence : on les appelle des personnes hypertendues, et ce, même lorsqu’elles sont au repos. L’hypertension se définit par une tension artérielle supérieure à 14/9 si la normale est de 12/8. Les risques d’être sujet à cette pathologie augmentent avec l’âge mais elle peut aussi être héréditaire. Elle est détectée lors des examens, le médecin doit le confirmer en contrôlant de manière régulière la tension artérielle du patient. Si les chiffres sont toujours au-dessus de 14/9 pendant ce contrôle, le patient est hypertendu. Il faut noter que la tension artérielle varie pendant une journée, elle doit être vérifiée au moins deux fois en 15 jours pour affirmer la permanence des chiffres. Le contrôle de la tension artérielle du patient peut se faire dans différentes positions : couchée, debout, au repos, etc. L’automesure est parfois nécessaire. L’hypertension artérielle peut être reconnue par différents signes notamment des maux de tête, des vertiges ou des étourdissements, une grosse fatigue, des troubles de la vision, des crampes au niveau des muscles, une gêne respiratoire, des saignements au niveau du nez, etc. En outre, il existe deux types d’hypertension :
• l’hypertension primaire : pouvant résulter de l’âge, l’hérédité et le cumul de nombreux facteurs de risques au fil des années.
• l’hypertension secondaire : résultant d’autres maladies ou la consommation régulière de certains médicaments.
Plusieurs causes peuvent être à l’origine de l’HTA mais dans la plupart des cas, on a du mal à détecter la cause. Ce qui est sûr c’est que plus on prend de l’âge, plus on est exposé. L’hérédité est aussi une cause probable de l’hypertension artérielle et les femmes restent les plus à risque. Parmi les facteurs de risques, on peut citer la consommation de certains médicaments (corticoïdes, contraceptifs, antidépresseurs, etc.) et la présence de certaines maladies (insuffisance rénale, maladies gynécologiques, etc.). L’alcoolisme et le tabagisme sont aussi de grands facteurs de risque de l’HTA, tout comme le régime trop salé, l’obésité et l’absence de pratique d’exercice physique. Certaines femmes enceintes peuvent également être sujet d’hypertension.

Le traitement de l’hypertension artérielle

Pour traiter l’hypertension artérielle, le médecin peut proposer un traitement médicamenteux notamment en prescrivant des anti-hypertenseurs (bêta-bloquants, diurétiques thiazidiques, inhibiteurs calciques, anti-hypertenseurs centraux, etc.). L’objectif de ce type de traitement est de rendre la pression artérielle normale. Ce qui permet d’éviter les éventuelles complications. Néanmoins, le traitement est souvent à vie afin de garantir une meilleure santé au patient. Outre le traitement médicamenteux, les mesures diététiques sont aussi efficaces pour traiter l’hypertension. Elles sont souvent prescrites lorsque l’hypertension artérielle est faible. Ainsi, il faudra que le patient suive un régime peu salé : éviter tout ce qui est trop salé, les eaux minérales, le café, certains médicaments, etc. Il doit également essayer de perdre du poids s’il est en surpoids.
Sinon, si l’hypertension est survenue à cause d’autres facteurs comme la consommation de tabac ou d’alcool, il doit juste arrêter d’en prendre. En outre, il est tenu de pratiquer des exercices physiques et de se relaxer autant que possible. Consommer certaine aliments et épices est vivement conseillés : citron, poivre, ail, thym, cresson, ciboulette, etc. Le patient qui souffre d’hypertension doit adopter une bonne hygiène de vie s’il veut que sa tension artérielle ne grimpe pas. De plus, il faut qu’il contrôle régulièrement sa tension artérielle. S’il le faut, l’automesure doit être entreprise à domicile. Quand on parle d’hygiène de vie, il faut réapprendre à vivre : changer les habitudes qui ont conduit à la hausse de la tension artérielle. Il est important de savoir combiner activité physique et repos ou relaxation. D’ailleurs, il faut éviter les gros efforts physiques ou ceux qui sont brutaux, limiter les contraintes, éviter les expositions au soleil, etc.